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Oui, j’aime prendre de jolis gâteaux en photo …

23.10.2016

On a vu pire en matière de confession. Et pourtant, selon certains cet aveu ferait de moi un être dépourvu de neurone aux dents qui rayent le parquet. L’article « Marre du foodistrass », publié récemment sur le blog Atabula, me pousse à taper du poing sur la table. Voici donc ma réaction à ce sujet truffé de préjugés et de malheureux clichés. Je vous invite à lire ledit article, en cliquant sur la photo de bas de page, avant de prendre connaissance de ma réponse.

 

Il s’appelle E., X., Y. ou Z. Un jaloux maladif avéré. A tel point que l’on se demande si ce drôle de coucou n’appartiendrait pas à la catégorie des voyeurs frustrés. Un vrai mode de vie, une façon de vivre par procuration. Plutôt que de s’en cacher, ils trahissent leur curiosité en cassant du sucre sur celles qu’ils observent par écrans interposés. Ils dénigrent leur goût pour le beau et le bon, leur intérêt pour des domaines aussi riches que variés (en particulier la mode, l’art et la beauté? Crime de lèse majesté !), leur enthousiasme et leur bienveillance. Bienvenue dans un monde où il faut critiquer sévèrement pour exister, cracher son venin sur des blogs « poil à gratter » pour se faire mousser et se moquer de ceux qui osent avoir plusieurs passions dans la vie, ce péché leur ferait perdre toute légitimité.

 

Ils pointent du doigt celles qui se présentent apprêtées et dévoilent leurs ongles manucurés, preuve irréfutable de leur superficialité. Peut-être les préfèrent-ils avec du poil au menton et négligées. Fort de leurs pouvoirs divinatoires infaillibles, ils remettent en question leur appétit. Elles laissent quelques miettes? Eux appliquent à la lettre le précepte « tu finiras ton assiette ». Ils narguent leurs punchlines, leur sens de la mise en scène et leur activité sur les réseaux sociaux, ce qui ne les empêche pas de poster à longueur de journée leurs exploits de leurs petits-déjeuners parfaitement set designés à leurs dîner dans des restaurants réputés.

 

Outrés, ils dénoncent des pratiques de copinage avec les chefs allant jusqu’à insinuer des dérapages sulfureux, eux qui n’ont pas pour habitude de mélanger les torchons et les serviettes. Ils accusent leurs objets d’étude de malhonnêteté et de corruption, eux qui n’accepteraient jamais le moindre bonbon. Ils raillent leurs omniprésences en soirée, étonnant puisqu’ils rechignent rarement à se montrer à l’une ou l’autre dégustation un poil guindée.

 

Ils s’insurgent du réseautage, des relations intéressées et des actions calculées, eux qui profitent du moindre échange pour une extraction avec un parfait doigté des vers du nez. C’est tout juste s’ils ne lâchent pas un « poste de jolies photos et tais-toi », remarque délicieusement sexiste, misogyne et déplacée. Mais maintenant qu’ils ont découvert qu’elles n’étaient ni aveugles, ni muettes et encore moins illettrées, laissons-les simplement digérer.

 

Câlins Bisous Coeur   emoji kiss

 

Julie, une foodista aux ongles toujours parfaitement laqués, bien dans son assiette, qui assume son penchant pour les paillettes, qui mange avec plaisir et partage ses découvertes, n’a jamais couché pour y arriver et s’intéresse passionnément aux autres, peu importe qu’ils soient auréolés d’une toque ou non.

Crédit Photo Glitter Guide

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