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Zarma

29.07.2015

Le pitch : dans une vie antérieure, Nicolas Derrstoff était journaliste mode et lifestyle. Il a même été la voix off de l’émission 30 millions d’amis (#priceless) ! Jusqu’à ce qu’il se lance dans l’écriture d’un bouquin sur le kebab.

Une enquête immersive qui l’a mené dans les döners de Berlin à Istanbul en passant par Londres. De retour à Paris, cet expert ès sandwich turc a décidé d’ouvrir son snack avec sa compagne Monia. Leur punchline ? Le régime gluten-frites, tout est dit, ou presque…

Le décor : un comptoir de poche finement designé par Marie Deroudhille (Michalak Masterclass, Lily of the Valley) et doté de cinq tabourets pour happy few méritants. Partout aux murs, des carreaux de revêtement à motifs orientalistes, signature de l’art ottoman. Et d’autres clins d’œil comme le tarbouche (couvre-chef rouge en forme de cône typique du Moyen-Orient) qui chapeaute un buste grec et le samovar pour servir le thé.

La carte : 4 kebap (avec un « p » comme on l’écrit en turc) dont un veggie, pensés comme des parfums. En clair, Nicolas et Monia ont assemblé des notes de tête, de cœur et de fond pour concevoir chaque recette déclinée autour d’une base de crudités (salade, tomate, oignon rouge, concombre, chou rouge).

Résultat, des saveurs puissantes et équilibrées dans un super pain maison tendre et moelleux, plus long que profond, à base de menthe, graines de pavot, graines de lin, sésame blanc et sésame noir.

En side, des pomme de terre en frites ou en croustilles ; ou une salade.

Must-eat ? Le kebap poulet avec fenouil braisé, feta, menthe fraîche, yaourt grec, frais et bien balancé.

Le kebap agneau avec de l’aubergine, du pesto menthe-roquette et des olives de Kalamata, plus corsé.

Le veggie avec de l’halloumi grillé (fromage de Chypre), du bana ganoush (purée d’aubergine) et de l’abricot.

Et pour se donner une raison supplémentaire de se lécher les doigts, les frites « bistrot » saupoudrées de raz-el-hanout (un mix de seize épices utilisé dans le tajine) ou les croustilles à l’ottomane directement inspirées des fritelles, comme des aiguilles croustillantes. A tremper dans un ketchup au cumin ou dans une mayo au citron vert.

Un dessert ? Les loukoum, de précieux dés ciselés par l’unique maître loukoum en France (?!), présentés comme tel dans une boîte à bijoux vintage (rose, bergamote, orange, citron, pistache).

Un éclair à la fleur d’oranger, un autre au jasmin créés tout spécialement par un pâtissier.

Avec qui ? Celle ou celui que vous voulez convaincre de vous emmenez à Istanbul.

Dress code : avec le tarbouche de la statue perchée sur l’étagère, cap ou pas cap ?

Le plus : l’infusion (à la rose) et le jus (pastèque/citron) pour faire glisser le kebap.

Les bouteilles en forme de vierge qu’on agite pour faire jaillir de l’eau de cologne désinfectante avant d’attaquer avec les doigts.

En revanche, mois cool, il n’y a pas de toilettes.

Prix : kebap 7€. Frites ou croustilles 3€.

Ils prennent les résas? Non.

Brunch ? Non.

On y va quand ? Du lundi au mercredi de 12h15 à 15h et de 19h à 23h. Du jeudi au samedi de 12h15 à 15h et de 19h à minuit.

C’est où ? 64, rue Jean-Baptiste Pigalle 75009 Paris

Et sur Instagram ? @ZarmaPigalle pour voir Enrico Macias donner de la voix pour Zarma, wesh wesh.

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