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La Mangerie

17.07.2015

Le pitch : depuis 2011, Serge Ahovey, le truculent maître des lieux distille sa bonne humeur et son sens inné de l’accueil dans ce qui est devenu une institution de l’apéro-tapas parisien.

Une formule éprouvée, qu’il vient tout juste de reproduire avec La Petite Mangerie dans le Haut-Marais (3e). Mais revenons-en à La Mangerie, puisque c’est bien la maison mère qui nous intéresse ici.

Le décor : poétique, bucolique, doux et féminin. Une heureuse association de meubles chinés et d’objets qui font mouche (chaises d’écolier, mobilier en bois, vélo et cageots de fruits au mur).

Pour ses 4 ans, le lieu vient de s’offrir une extension. Une nouvelle pièce, hyper lumineuse, à laquelle on accède en traversant une armoire comme l’armoire magique du Monde de Narnia… Fantastique, je vous dis !

Surprise du chef, une cave voûtée au sous-sol, réservée aux enfants le dimanche.

La carte : des tapas, encore des tapas, toujours des tapas, mitonnés par le chef Adian Calvo, avec des ingrédients de top niveau dénichés chez les même fournisseurs que les tables étoilées. Pain pétri par Thierry Breton, jambons salés et fumés par Seguin, viandes découpées par Lalauze, fruits de mer préparés par Reynaud…

Seule entorse à l’esprit « sharing », le cheeseburger (chèvre ou saint-nectaire).

Et pour commander, on prend son stylo et on coche directement sur la carte.

Côté liquide, du blanc, du rose, du rouge, une myriade de cocktails et de rhums, de quoi faire tourner les têtes.

Must-eat ? Comptez 2-3 tapas par bouche.

La croquetas, des boulettes frites de poulet, petits légumes et sauce béchamel. Crunchy en surface, fondants et croquants à l’intérieur.

Les beignets de mozzarella, qui s’étire et file au premier croc.

Le poulet croustillant cacahuètes, des ailes enveloppées dans une délicate panure frite. Un bucket de luxe en somme.

Le gouda à la truffe, coupé en tranches tellement fines que l’on peut faire un selfie à travers #GoudaTruffeChallenge.

Beaucoup de friture me direz-vous? Oui, et pourtant on n’a jamais cet effet graisseux, adipeux ou huileux qui peut dégoûter parfois, chapeau.

Un dessert ? Le tiramisu banane chocolat ou le cheesecake.

Avec qui ? Une personne qui n’a pas de problème avec le fait d’agripper son casse-croûte dans des assiettes communes, et qui ne s’offusque pas si on la tutoie. Au diable les bonnes manières de la Baronne de Rotschild, YOLO (You Only Live Once) !

Dress code : aucun, si ce n’est le smile aux lèvres 😀 .

Le plus : Le shot de rhum arrangé (avec des fruits et plantes infusés) de bienvenue, et celui d’au revoir seulement si vous êtes sages. Et de manière générale, l’ambiance, l’accueil, le service, bref les bonnes ondes.

Prix : 7,50-16,20€ l’assiette.

Ils prennent les résas? Oui.

Brunch ? Oui. Tous les dimanches, une succession sucrée/salée de bouchées et planches (œufs, salades, houmous, pancakes…), 27€, pendant que les enfants s’amusent avec la nounou à l’étage du dessous, 7€.

On y va quand ? Du lundi au samedi de 18h à 1h. Dimanche de 12h à 1h, brunch de 12h à 16h.

C’est où ? 7, rue de Jarente 75004 Paris

Métro Saint-Paul

Et sur Instagram ? @LaMangerie pour un fidèle aperçu des assiettes.

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